Salman Al-Farisi
Salman Al-Farisi a été un des premiers Compagnons du Prophète, prière et salut sur lui, non-arabe. Il était d’origine Perse. Le Prophète, prière et salut sur lui, le surnomma « Ibn Islam » : le fils de l’Islam.
Le père de Salman, qu’Allah l’agrée, était le chef de son village, leur famille faisait donc partie des notables. De confession mazdéenne, Salman quitta pourtant les siens à la recherche de la religion vraie. Durant cette quête, il fut attiré par le christianisme, et apprenant cela, son père l’enferma chez lui, chaînes au pied. Salman réussit pourtant à s’échapper et prit la route pour le Sham (la Syrie). Toujours à la quête de la Vérité, Salman partit ensuite dans une ville d’Irak, puis en Turquie, puis dans la ville d’Amauriyya, où il séjourna un long moment. Il y travailla même, et eut des vaches et moutons. Un de ses compagnons lui dit alors: « Le temps d’un prophète est imminent. Il est envoyé avec la religion d’Ibrahim. Il apparaîtra chez les Arabes. Il sera reconnu à des signes incontestables: il mange du cadeau qu’on lui offre, ne touche jamais à ce qui est destiné à l’aumône, et entre ses épaules il y a le cachet de la prophétie. Si tu peux te rendre dans ce pays, vas-y. » Salman, qu’Allah l’agrée, demanda alors à un groupe de commerçants de l’emmener au pays des Arabes, en échange de ses vaches et moutons. Ils acceptèrent, mais Salman fut prit en otage et vendu à un juif de Médine.
Grâce à la description que son compagnon lui avait faite, Salman reconnut qu’il était chez les Arabes. Alors esclave, Salman entendu qu’on disait d’un homme venu de La Mecque qu’il était Prophète. Salman, qu’Allah l’agrée raconte: « Quand j’entendis cette nouvelle, je fus envahi par un tel frisson, que je crus que j’allais tomber sur mon maître. » Il sortit alors de la maison de son maître, pour trouver le Prophète Mohammed, prière et salut sur lui, et lui donner en aumône de la nourriture qui lui appartenait. Le Prophète, prière et salut sur lui, ne mangea pas et donna la nourriture à ses Compagnons. Salman se dit alors: « Voici l’un des signes de la prophétie. » Lorsque Salman revint et donna au Prophète, prière et salut sur lui, une poignée de dattes comme cadeau, le Prophète, prière et salut sur lui, en mangea une partie et donna l’autre à ses Compagnons. « C’est le deuxième signe. »
Quelques jours après, Salman, qu’Allah l’agrée, vu le Prophète, prière et salut sur lui, de dos dans l’espoir de voir le sceau de la prophétie. Le Prophète, prière et salut sur lui, devina et enleva son vêtement et Salman vit alors en effet le sceau de la prophétie entre les épaules. Salman se mit à pleurer et tomba dans les bras du Prophète, prière et salut sur lui, puis lui raconta son histoire.
Salman, qu’Allah l’agrée, embrassa l’Islam, mais était toujours esclave. Il ne pût donc pas participer aux batailles de Badr et d’Ouhoud, puis le Prophète, prière et salut sur lui, et ses Compagnons réunirent l’argent nécessaire pour affranchir Salman auprès de son maître.
Dès ce jour, il fit parti de l’entourage proche du Prophète, prière et salut sur lui, qui le considérait comme un homme de sa famille, et ne rata plus aucune bataille aux côtés du Prophète, prière et salut sur lui.
Dès ce jour, il fit parti de l’entourage proche du Prophète, prière et salut sur lui, qui le considérait comme un homme de sa famille, et ne rata plus aucune bataille aux côtés du Prophète, prière et salut sur lui.
Salman était réputé pour sa sagesse, sa piété mais également pour son intelligence notamment en stratégie militaire. C’est lui qui a eu l’idée de creuser des tranchées lors de la bataille d’Al-Khandaq. Il fut également nommé gouverneur d’une province Perse sous le califat d’Omar, qu’Allah l’agrée.
Il vécut longtemps, l’âge de sa mort est différente selon les versions mais Salman, qu’Allah l’agrée, aurait atteint les 100 ans. Sa dernière recommandation fut: « Pense à Allah quand tu as un souci, à ta sentence quand tu juges et à ta main quand tu effectues un partage. »
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